Les caractéristiques des vins mousseux et des champagnes, lors de la dégustation, comprennent l’aspect, l’arôme/le bouquet et le palais. À quoi doit-on s’attendre en dégustant et en buvant ? Comment décrire les caractéristiques ? Voici quelques lignes directrices générales ainsi que des caractéristiques communes et une gamme générale de caractéristiques que vous pouvez observer.
Apparence
Observez les bulles. Les meilleurs vins mousseux ont les bulles les plus fines. Elles forment également des trajectoires complexes et uniformes du bas vers le haut de l’ouverture. Les vins mousseux de moindre qualité ont des bulles de taille variable ou plus grosses, qui suivent des trajectoires plus aléatoires jusqu’au sommet. Le type de verre à champagne a également un impact sur l’apparence des bulles. Vous pouvez évaluer davantage les bulles en dégustant le champagne. Inclinez ensuite le verre à un angle d’environ 45 degrés. Tenez-le à côté d’un fond blanc. Le vin mousseux (à moins qu’il ne présente un défaut certain) aura une limpidité décrite comme claire ou brillante.
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Arôme/Bouquet
Cette partie est souvent appelée « nez ». Lorsque vous humez un vin, vous le reniflez. On ne fait pas tourner un vin mousseux comme on le ferait pour un vin tranquille. L’agitation entraînerait une dissipation trop rapide du CO2. Les bulles aident à libérer l’arôme (les parfums primaires) et le bouquet (les odeurs sous-jacentes qui se développent au fur et à mesure que le vin vieillit) et transportent les parfums jusqu’à votre nez.
Le type de coupe de champagne a souvent un impact sur l’intensité de l’arôme et du bouquet. Inclinez le verre et mettez-y votre nez. Reniflez, inspirez et sentez. Le vin mousseux doit sentir bon. Vous pouvez inspirer plusieurs fois ou simplement prendre quelques bouffées courtes, selon ce qui vous convient le mieux. Le fait d’ouvrir la bouche pendant que vous reniflez peut également améliorer l’expérience. Vous pouvez essayer de renifler à différents endroits du verre. Associez l’arôme/le bouquet à des odeurs qui vous sont familières.
Parmi les descripteurs couramment utilisés pour décrire les parfums présents dans les vins mousseux, citons la pomme, la poire, le pain frais, la brioche, les agrumes, les champignons, la pâte à pain, un soupçon de miel, une fraise subtile, un peu de paille ou de foin, des notes d’herbes, l’amande… pour n’en citer que quelques-uns. Une odeur désagréable peut indiquer que le vin mousseux présente un défaut.
Le palais
Le palais est ce qui caractérise les sensations dans la bouche. Il ne s’agit pas seulement du goût, mais aussi du toucher. Prenez une petite quantité de vin dans votre bouche. L’une des premières choses que vous remarquez en le dégustant, ce sont les bulles. Observez la sensation qu’elles procurent lorsqu’elles coulent sur votre langue et vos gencives. Sont-elles douces et veloutées ou agressives et acidulées ? Lorsque les bulles commencent à se dissoudre, que remarquez-vous ? La douceur est détectée vers l’avant de la langue, l’acidité le long des côtés et l’amertume vers l’arrière. Ces éléments sont-ils équilibrés ? Un bon champagne peut avoir différents attributs. Il peut être sec, croquant, crémeux, délicat, élégant, fruité, minéral, corsé ou moyennement corsé et présenter différents degrés d’autolyse.
Ce que vous sentez peut ou non être similaire à ce que vous goûtez, mais les descripteurs sont assez semblables (poire mûre, pomme, biscuit, brioche, agrumes, champignons, fraise, paille, herbes, amandes, etc.) Le champagne le plus fin deviendra plus doux et développera la plus grande autolyse en vieillissant, affichant davantage de caractéristiques de pain frais, de brioche ou de noisette. Si le vin est déséquilibré parce qu’il contient trop d’alcool, il peut sembler lourd ou provoquer une légère sensation de brûlure.
